Et si votre premier achat immobilier n’était pas votre maison?

Pour de nombreux Québécois, l'achat d'une maison est souvent considéré comme un rite de passage incontournable vers la vie d’adulte. Cependant, il y a de plus en plus de gens qui remettent en question l'idée de devenir propriétaire de leur résidence principale. En effet, il peut être avantageux d'investir dans une propriété locative plutôt que de se procurer une maison pour y habiter.

Je sais que cette idée est confrontante, mais je reçois des appels de jeunes locataires qui me disent :

“Bastien, nous payons actuellement 900$ par mois pour notre appartement dans le Plateau Mont-Royal que nous habitons depuis 5 ans, c’est très difficile de considérer acheter un condo qu’il faudrait payer le double en plus d’habiter beaucoup plus loin du centre-ville.”

Honnêtement, même si je suis courtier immobilier, je leur conseillerai de s’accrocher à cet appartement comme si c’était un ticket de lotto gagnant. Néanmoins, ça ne veut pas dire que je leur déconseillerai de devenir propriétaire. Je m’explique.

C’est parfois plus logique financièrement de rester locataire, puis d’acheter une propriété à revenus qui se paie elle-même. De cette façon, le premier acheteur obtient une propriété qui prend de la valeur, sans devoir négliger le mode de vie auquel il s’est habitué. On voit de plus en plus de locataires montréalais qui ont des chalets locatifs ou des plex sur les couronnes nord et sud.

En anglais il existe un adage très répandu dans le monde de l’immobilier : “Rent where you want to live, buy where you can afford.”.

En effet, il peut être judicieux de ne pas acheter sa première propriété à Montréal pour plusieurs raisons. Considérant le prix des propriétés locatives en ville, il est presque impossible de rembourser son hypothèque avec les loyers perçus, il est donc plus avantageux d'acheter dans une région où les prix de l'immobilier sont plus abordables et où la demande de locations est forte. De cette façon, vous pouvez générer des revenus locatifs et investir dans l'immobilier sans être attaché à une région spécifique.

Si nous prenons le village de Saint-Sauveur dans les Laurentides par exemple, les Plex s’y vendent en moyenne 30 à 40% moins chère que leur comparable Montréalais, alors que le prix des loyers y sont pratiquement les mêmes. Ce qui permet à l’investisseur de retirer plus pour son investissement.

Un autre point à considérer est que vous pouvez profiter d'avantages fiscaux qui ne serait pas disponible si vous achetiez simplement votre résidence principale. Par exemple, vous pouvez déduire les dépenses liées à l'entretien et à la réparation de votre propriété locative, ainsi que les intérêts hypothécaires que vous payez.

Investir en immobilier ne veut tout de même pas dire ne jamais être propriétaire de son chez-soi. En effet, si vous achetez une propriété locative d’abord, vous pourrez éventuellement utiliser l’équité que vous avez bâtie pour financer l’achat de votre propre maison ou condo. À ce moment, vous aurez peut-être les moyens d’acheter dans un quartier où vous voulez réellement vivre.

L'achat d'un investissement immobilier vous offre aussi une plus grande flexibilité. Si vous décidez de déménager pour une raison quelconque, vous pouvez toujours louer votre propriété locative et continuer à gagner de l'argent avec elle. Si vous aviez acheté une maison ou un condo pour y habiter, vous auriez peut-être eu du mal à la vendre rapidement et à récupérer votre mise de fonds.

En fin de compte, l'achat d'un investissement immobilier peut être un choix judicieux pour les premiers acheteurs de propriétés. Si vous cherchez à investir dans l'immobilier, assurez-vous de travailler avec un courtier immobilier compétent et expérimenté. Avec mon aide, vous pourrez trouver la propriété locative parfaite dans le Grand-Montréal ou les Laurentides, et profiter de tous les avantages qu'elle offre.